2006
août : Nouvelles Hybrides n°5 (Cf http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?page_id=29) : 104 pages, avec « en apéritif et entrée, le fameux Eddy Torial, qui expose des considérations très neuves sur le collagisme, où il apparaît (l’ –isme) comme génie et néanmoins maladie (ou le contraire); puis, premier plat de résistance, l’inetcévitable et.c. présente les Inactes (c’est-à-dire les actes soustraits du dispensable et augmentés de tout le rétrospectivement souhaitable) d’une journée d’étude consacrée aux livres monstres par collages, à laquelle avaient participé Max Ernst, Jacques Carelman, Cozette de Charmoy, David Boeno, Jiri Kolar, Guillaume Dégé et Étienne Cornevin (certains en compagnie de leur présence) : rarissime et excellente occasion de découvrir ou redécouvrir des auteurs en général oubliés ou méconnus. ; vient ensuite, dans le rôle de la demi-définition normande du vide (« le vide, c’est un trou avec du rien autour », Achille Zavatta), le Journal de la Berlu, alimenté librement par les passagers comme par les membres d’équipage de cette embarcation polymorphe pèrémerverse qui cingle hardiment vers les Nouvelles Hybrides, où qu’elles soient, si elles sont. Ont déversé dans ce nu mérou sans u les coups de tonnerre de leurs étonnements : GDG, André Stas, A&W, Henri Anri, C.Dupropr, Luis Perenna, Truphème Soupir, Léocadie Nitouche, Agnan Zotoucque, Dagobert Progonde, Anastay Abatis, Stéphane Mahieu, Mat Amore, Red Akchef, Légitime Tatane, Derphute Tourte, Confiture Bouguereau, Sosthan Cardène, Fortuné Balade, Bondon Barzanuphe, Andoche Fik, David Potamon, Buvard Omnibus, Zéphirin Diapason, Népomucène Flanelle, Otarie Modérant, Attentif Chair, Rosalie Crevette, Abel Possible, Raphaël Plume, Injurieux Dumolard, Pulchérie Elvelpiste, Modeste Bardane, Gervais Forficule, Flamidien Offembach, D.Lybul, Dandine Patrobas ou Chaud C de Char Leroi ; lea lecteurice, reposéeu par ces abassourdissantes arlequinades, peutalor aborder d’un nez décidé l’essai aussi fondamental qu’originazal et galopant de Théodulphe Tête-de-Pioche : le nez t’il pas le siège de l’imagination ? Question dont on ne comprendra bientôt plus comment on avait pu oublier de se la poser, mais attention ! on s’expose, par la lecture de cette vingtaine de pages (auxquelles Sterne et Tristram Shandy n’ont pas peu collaboré), à concevoir quelques doutes sur la réalité de son appendice facial, et à subséquemment livrer le dit appendice à des interrogations digitales internes et externes que d’aucuns pourront juger très moyennement congrues ; enfin, dans le rôle de composition du fromage-gâteau-cerise sur le gâteau, une longue étude définitive de Pascal Varejka, notre éléphantologue favori : L’éléphant a un sacré pif ! Où il démontre que la trompe de l’éléphant joint à diverses fonctions de bras, main, tuba, girouette ou tuyau de douche (et non de poêle, comme Max Ernst, complètement calembourré, sans doute, a osé le suggérer), celle d’organe de l’olfaction (mais vous n’apprendrez pas comment le pachyderme se mouche, parce que … il faut bien garder des questions brûlantes pour les prochains numhéros)
2007
septembre: Nouvelles Hybrides n°6 (Cf http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3932) : 100 pages, sous le signe du burlesque, dont l’annonce d’alors donne bien le diapason : « avec tout plein de burlificques articles sur les livres burlesques, le journal de la berlu, des cratiques darlitt et des critaques darart, une longue étude très modérément triste sur le « gai mentir » (qui contient circulocarrément une (mé)théorie de la patactivité généralisée), un cri d’adalarme relatif à la menace que les pachydermequeça font peser sur la trop débonnaire humanité et une conférence porcelanospongieuse sur le nez + tout plein de mirifiques images et la mise en page en manteau d’Arlequin de Ladislav Hapr (pris d’un inexplicable accès de respect pour le confort des hypothétiques lectureurs et lectureuses) » –
Plus précisément : Huber Hurrl présente L’année du Burl ; Etc, Vincent Puente, Hervé Moritz, Yvan Bernaer,André Balthazar, Roland Breucker, [Le Daily Bul], Les éditions du Paréiasaure présentent d’Hurluburlesques livres ; Peter O Dactyl, Edward Le Bouché, Mac Mahon, Salomon & Merveille, … ont alimenté en nouvelles extraordinaires le Journal de la Berlu; Hermann Krankwein encense et descend dans ses Critiques d’arlitt et critaques d’arart ; le Dr Hannibal Leichtpflucht prouve l’existence et l’importance du gai mentir en en multipliant les exemples, Etienne Durth et Julien Larose nous alertent sur l’insoupçonné Péril gris, et enfin Vincent Hyspa, assisté de Jules Dépaquit nous sert en guise de cerise sur le n° une éponge en porcelaine.
2008
novembre : Nouvelles Hybrides n°7 (Cf http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3918) – Pour se reposer peut-être des cabrioles supermünchausoniques du précédent drôle de numéro, à moins que ce ne soit dans le souci de faire servir leur bathyscaphe filozophyctionnesque à l’exploration de quelque sublime abîme où la pensée de l’homme jamais encore n’a posé ses regards (non plus que ses mains ou ses pieds, d’ailleurs) ses raides et red encheffés rédacteurs se sont penchés sur l’art de retomber en enfance ou celui, plus rare, de ne jamais en sortir. Et qu’ont-ils vu, penchés ainsi sur les petits maîtres pencheurs ? Eh bien, Eddy Thorial a trouvé la véritable histoire de dada vid’ et de Gogo Liath ; et.c. a retrouvé l’annonce d’une journée d’étude sur les livres « comme pour enfants », à laquelle avaient participé, posthumément ou anthumément, Lewis Carroll, Roland Topor, Elizabeth Lortic, et.c., Paul Cox, Fabienne Yvert, Sophie Dutertre et Guillaume Dégé ; Érik Satie a rappelé sa conférence sur les enfants musiciens, en forme de préparation précoce à la maladie d’Al Capone Zheimer ; Élim Kazotep, penseur de fond, a consacré un long essai aux « Mondes perdus de l’enfance retrouvée » ; l’équipage au complet a alimenté en nouvelles épastrouillantes le Journal de la Berlu ; Julien Larose est allé voir si les guerres d’antan étaient plus mignonnes que celles d’aujourd’hui ; Hermann Krankwein a écrit quelques critiques dadad(h)artdare sans dard et Nicéphore Iniepce, le fautograf de la revue, a semé un peu partout ses iniepcies.
Le tout bien sûr bien truffé de couleurs et d’images, et mis en page façon album de Bande dessinée sans dessins auquel il manque quelques cases par l’excellent et pas si âpre Ladislav Hapr.
2010
30 Septembre : Nouvelles Hybrides n°11 (Cf http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3840)
un numéro
spécial Queneau !
justificatif : » Qui peut mieux comprendre un créateur qu’une de ses créatures ?! et mieux qu’une de ses créatures deux de ses créatures ?! : Morcol, détective privé dans Le vol d’Icare, signe ici une brillante étude sur l’humour de l’auteur des Ziaux et de Zazie, et Etienne Garsel, qui a légèrement modifié son nom depuis l’époque où il arpentait les pages du Chiendent, s’est intéressé de près à la philosophie de son auteur et en quelque sorte rival. Ce numéro contient également de nombreuses révélations : sur le monde quenien de Roland Breucker (Etienne Cornevin), sur l’humour vert (Vaclav Jamek), sur l’équivalence ou non de One hundred million million poems et Cent mille milliards de poèmes (John Crombie), sur la tératologie potentialiste (Virel Temrons), sur l’incongruïsme zazique (Esteban Hornwine) ou – pas least et d’ailleurs pas vraiment last, puisque dispersés dans tout le numéro – les feux d’a(da)rtifice d’objets trouvés de l’artiste slovaque Otis Laubert. »
et sommaire congru : Eddy Thorial : ANLIZANKENO – Otis Laubert : hanteur de brocantes et (an)artiste – et.c. : impressions d’un zazikolok – Esteban Hornwine : Zazie touza zimuts– Étienne Cornevin : le monde quenien de Roland Breucker – André Morcol : mélour et humancolie – Vaclav Jamek : une cure d’humour vert – Etienne Garsel : Que no! fit l’O soft – John Crombie : One hundred million million poems égalent-ils cent mille milliards de poèmes ? – Virel Temrons : trachins potentiels, mrucs monstres –