Pour son numéro 4
NOUVELLES HYBRIDES
s’est mise en quatre !
La simple lecture du menu devrait déjà favoriser l’activité de vos glandes salivaires et babinolécheuses
Sur la couverture, c’est Maître Hadliz en divin marquis
regardant fièrement vers le ciel,
dans un froissage interprété de Ladislav Novak,
qui donne le « la »
Dans les premières pages, Ed. I. Torial présente, en toute simplicité,
une nouvelle science, dont l’objet est tout ce qui est inclassable
(et ne se laisse donc pas objectiver) : L’ATOPOTAPHYSIQUE
Puis et.c. & Cie entreprennent d’explorer une de ses dépendances,
la charagélologie (science de la grâce humoristique) dans un assez long essai
inspiré par un dessin de Guillaume Dégé sur
« l’échelle à mesurer le poids de la grâce »
Quelques nouveaux limericks d’Adman Adam, en regard de photos des lieux de l’ancienne ocrerie aménagée par Riwan Tromeur qui les ont inspirés, devraient permettre de se reposer un peu des philosophailleries antécédentes, et pour faciliter la suite de la lecture, Sinon Evero & Ben Trovato vous fournissent en vérités de voyage
Vous êtes alors parés pour la visite d’une assez riche (h)exposition d’(h)œuvres de Dalibor Chatrný, Jean Dupuy, Rudolf Fila, Kurt Gebauer, Ernest T., Francis Schach, Dorothée Selz, Guénolé Azerthiope, Otis Laubert, Klára Bočkayová, Wasthie Comte, Eberhardt Hauptbahnhof, František Skála, Paul Cox, Guillaume Dégé, Vincent Puente, Agnès Rosse, Dorota Sadovska, Filomena Borecká et Élodie Pacaud, avec possibilité d’écarquillements de mirettes internes et agitations zygomatiques complémento- supplémentaires pour ceulles qui liront les présentations de Mäk Sorgsky
Après ces deux plats de résistance , il est temps de passer au fromage,
dont le rôle est interprété cette fois par le Journal de bord de la Berlu,
et au dessert, constitué, comme l’habitude s’en est désormais prise,
par l’étude de notre éléphantologue favori, Pascal Varejka,
qui s’est intéressé pour ce numéro particulièrement inspiré
aux multiples rapports de l’éléphant avec la grâce
(il a même rencontré des éléphants ailés !)
Et enfin, dans le rôle de la cerise sur ce gâteau paradoxalement léger
(quoique peu légèrement paradoxal) : quelques Brongues en lef,
avec quelques collages modérément papimanes d’André Stas
Tout celavec komdhab moult reproductions couleurs
et mises en pages esbrouffifantes
[il reste quelques exemplaires de ce n°,
commandables par un chèque de 25 euros
à l’ordre et à l’adresse des
Éditions du Céphalophore entêté
84 rue Montaigne
36000 CHÂTEAUROUX]