N H bis numéro huit

 

Surtout, ne jamais partir sans bis ouite

Conseils aux voyageurs

 

 

Eddy Thorial :

MILLE

MILLIARDS

DE   MILLE

SABRES  D’OR !

 

 

Bon, si vous tenez à être précis : une ou deux centaines,

et de toutes les couleurs,

et ce ne sont pas vraiment des sabres, mais …

quand on aime, on ne compte pas.

 

   Huit mois depuis N H bis numéro sept, et le Capitaine de la Berlu, enfin libéré de ses obligations terriennes, a multiplié les excursions en haute mer [avant de passer en revue les nouveaux rapports dans lesquels il rend compte de ce qu’il a cru voir,  rappelons que, quand image il y a, un seul clic suffit à l’agrandir et qu’il est recommandé d’imprimer les articles pour les lire confortablement ; un usage ingénieux – et très écologique – des articles imprimés consiste ensuite à les mettre en ordre et à les faire relier – deux couvertures en rhodoïd transparent et une spirale font très bien l’affaire -, ce qui vous permettra  de découvrir dans l’unité compacte  d’un livre ce que vous avez  lu au fur et à mesure des publications en ligne (le capitaine – dont les désirs sont pour moi des ordres – me suggère d’ajouter qu’il y de fortes chances pour que, comme lui, vous soyez épaté par la bonne tenue, voire l’excellence – je ne fais que le citer – de presque tout même à quelques années de distance, et que vous y trouviez des richesses insoupçonnées en première lecture)]

 

Dans la rubrique Actualités, la parution d’un livre d’un grand queneauphile  intitulé Queneau losophe (le livre, pas son auteur) a donné lieu à des Prolégomènes à la création d’un Collège de Losophie. Ou Fi. (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3325), qui n’ont, curieusement, provoqué de réactions ni de la part des philosophes ni de la part de ceux qui supportent mal pourtant leur ignorante arrogance … ; l’annonce d’un excellent  spectacle  CAMI imaginé et interprété par Hervé Caradec n’a pas non plus, hélas, mobilisé des foules (Hervé Caradec joue Cami http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3352) ; pour dire un peu qui était Jean-Jacques Sergent, disparu pendant l’été, le professeur de tératologie poétique Etienne Cornevin a republié un article déjà paru dans le n°3 de Nouvelles Hybrides sur les livres admirables qu’il réalisait en utilisant toutes les ressources de la typographie traditionnelle  (La gloire du Sergent Fulbert (22.4.1945 – 13.8.2011) http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3360) ; un concert éprouvant de Bob Dylan à Bercy a donné lieu à un compte rendu … éprouvé (Paris debout mais encore tremblant après le passage de l’ouragan Dylan http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3463) ; pour la nouvelle année, le faiseur de vœux fous a encore voué (Quelques apocalypossibilités pour 2012 http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3537) et après avoir attendu impatiemment  la fin du mois de janvier – voire un peu plus pour les grands retardataires -, il a invité tous les collaborateurs permanents de Nouvelles Hybrides (Hannibal Leichtpflucht, Hermann Krankwein, David Holzmann, Evin Nore, Ladislav Hapr, Adman Adam, Odile Krok, Etienne Garsel, André Morcol, Virel Temrons, Eddy Thorial (hé hé …), Emmanuelle Elleuname, et.c., Esteban Hornwine, Nicéphore Iniepce, le professeur Ding et quelques autres qu’il n’est même pas nécessaire de nommer) à se réunir pour décerner L’Orscar Palmé des Nouvelles Hybrides pour les Nouvœux de Velanhttp://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3742) ; il nous a semblé enfin important d’annoncer, dans un contexte mondial où les incitations à l’optimisme sont toujours plus rares, qu’Après avoir purgé sa peine, Poussin Lacouq, dit « Pinson », a été libéré (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3750)

 

    Côté Éditions du Céphalophore entêté, la seule nouveauté  est Les plis de la robe de la vierge, un recueil de vraies fausses dissertations de philosophie, qui – selon et.c. qui les a collagées à partir de copies d’élèves – ajoute au charme des recueils de « perles » scolaires quelques dimensions supplémentaires (Les plis sont pliés ! (pel et pien bupliéshttp://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3337). Signalons toutefois que, pour aider les lecteurs de bonne volonté à s’y retrouver parmi tous ses hétéronymes, le patron lui-même, dans un accès de franchise tout à fait inhabituel, a entrepris d’écrire qui faisait ou avait  fait quoi dans les nouvelles hybrideries et autres céphalophoreries (Un autre nom pour chaque jour http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3396)

 

Dans la rubrique Expositions, vous trouverez , inspiré par une monstration de monstres photographiés par Diane Arbus, un article vaguement  eratépiste  et tératophobe (Dans l’AR bus http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3605) ; le directeur de l’Institut National d’Entomologie, Émile Pattes, ayant eu l’occasion de voir les nouveaux collages et boîtes de Lou Dubois à la Galerie Les yeux fertiles, a exprimé son enthousiasme d’une bien curieuse façon  (Lou Dubois et l’entomologie http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3777) ; il n’y avait par contre que notre ex-philosophe de rédac-chef  pour éprouver le besoin, après avoir vu une rétrospective de Ricardo Mosner à la galerie Argentine, de donner Sept preuves (et demie) de l’argentinexistence de Ricardo Mosner http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3794) ; alors que n’importe qui sur La Berlu aurait pu faire la pub pour l’invasion subreptice du Musée de la Poste par les Royalistes Helvètes Associés (Plonk et Replonk au Musée de la Poste et Repostehttp://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3746)

 

Côté Art censément plus sérieux, il n’est peut-être pas interdit de déceler une certaine ironie dans la réaction d’Hermann Krankwein à la grande exhibition de très grandes sculptures du supposé himmalayesque artiste contemporain Georg Baselitz (HERBASELITZ GRÜSSGOTT ! http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3761)

 

Choses vues ?  une ancienne publicité innocemment équivoque ou équivoquement  innocente (le goût de l’inn aux sens http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3329) ; la rencontre de très noirs corbeaux avec de très rouges lustres de Murano (lustrés corbos de Muraneau entre deux annonces http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3351) ; une brocante rue Oberkampf avec le souvenir précis des beaux comme de Maldoror (Oberbrokampfte http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3426) ; une inscription qui rétablit l’équivalence  au signe près du sens interdit et du sens autorisé (Enfin un peu de bon sens ! (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3485) ; deux bons conseils par temps humide (Terrains glissants http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3488). Mais vous trouverez d’autres « choses vues » dans la rubrique des Nouvelles de l’Institut des sciences à peu près : l’enseigne d’un « Doctor’s hospital », par Charles Dreyfus (Enfin un hôpital rien que pour nous ! http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3320) ; quelques images de trous dans lesquels il vaut mieux ne pas se fourrer (Les bons conseils du professeur Ding : évitez de fourrer la tête dans un trou traître ! http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3416) ; une photo rigolistanaise de chameau en train de sacrifier aux coutumes zygomactives  locales, qui semblerait prouver que Le rire n’est plus le propre de l’homme ! (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3477) ;

 

Nombreuses Rencontres du quatrième type, au cours de ces derniers mois, associées en particulier à CAMI, pour qui une nouvelle rubrique a été ouverte (Mics macs camiesques) : le visionnement du dernier film d’Almodovar a induit des comparaisons qui ont au moins le mérite d’en faire ressortir l’énorme étrangeté (Un changement de peau peut en cacher d’autres (Almodovar émule de Cami ?http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3362) ; dans la foulée, on a fait son Freud tendance Prévert  en mettant en évidence  la logique étrange, « parallèle »,  qui préside aux fantaisies camiques (Crétinisme camilogique http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3409) et on a émis un appel solennel à presser les éditeurs d’œuvres complètes des auteurs populaires (surtout Bouquins et Omnibus) à nous donner (en échange d’un peu d’argent) enfin tout CAMI en un ou deux volumes (Tout Cami ! http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3413). Dans un autre ordre d’idées, le caractère prophétique de certaines déclarations d’un des premiers présidents des Etats-Unis n’a pas pu empêcher la dégradation de sa note par l’agence de notation des prophètes Élie, Josué, Habacus & Co car Jefferson n’avait prévu ni les subprimes, ni la faillite de la Grèce ! (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3458); Ronan Le Berre a trouvé une belle variation sur le vers de Guillaume Apollinaire, « ta langue poisson rouge dans le bocal de ta voix » (les yeux dans les yeux (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3481) ; après avoir réussi au péril de sa vie à photographier le point G (à atteindre avant rebroussement http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3515), notre envoyé spécial dans les terrae incognitae, Christophe Hubert, a révélé  L’affaire des cerveaux en cavale (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3756) dont la Presse, pour des raisons faciles à deviner,  s’était bien gardée de parler; le même Christophe Hubert a étonné tout l’équipage de La Berlu – qui en a vu d’autres ! – en rapportant d’un autre voyage une illustration particulièrement  confortable du Luxe Calme et Beauté baudelairien (Le signe des quatre http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3771)

 

Les poètes théoriciens de La Berlu ont pas mal travaillé  eux aussi, dans les cadres du Cours préparatoire d’Sttique, de la Bibliothèque de neige et de l’Académie pour la rectification du Passé : ceux qui s’intéressent à Queneau et à l’Oulipo devraient  trouver  matière à réflexion en lisant Erreurs dans les douze terreurs (1) À propos du livre de François Naudin : Les terreurs de Raymond Queneau (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3315), Erreurs dans les douze terreurs (2) Cygne à cent dents, de la mer (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3317) ou après lecture de La liseuse (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3790) ; les bicyclettophiles mallarméens liront avec profit un article technique mais élégant de Benoît Vitse sur Le Ptyx, le triceps sural et l’ilio-psoas(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3470) ; ceux qui se demandent si la calembourite aiguë est une maladie convenable trouveront des éléments de réponse en lisant Secs tâteurs du Calembour Infernal (Calembour fou) (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3460) (ainsi qu’en relisant l’article sus-mentionné sur le crétinisme camilogique) ; et ceux qui se yodoquent ce qu’est le yodok auront leur yodok en lisant Vous avez le bonjour de Yodok (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3305) !

 

Depuis un an Odile Krok n’écrivait presque plus (On nous annonce la sortie prochaine aux Éditions du Céphalophore entêté d’un recueil de ses Croquotidiens, écrits pour l’essentiel entre fin 2009 et fin 2010, et ceci n’est peut-être pas sans rapport avec  cela), mais elle a repris stylo et ordinateur pour un – ultime ? – poème : Mimenvies en mi-vie (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3475). Rien de nouveau sinon dans les autres rubriques plus spécifiquement « poétiques » du site : Penchées sauvages, Seishonagoneries ou Desolation row.

 

Et terminons sur une invitation à d’autres voyages :  ceux qui cherchent de nouvelles manières d’exotiser leur vie trouveront de nombreuses suggestions en lisant l’introduction au patatourisme (ou à un éventuel OuTouPo) qu’est l’article Mésusages du Monde (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3297), et  s’ils ont des enfants, ils feront bien de compléter cette  lecture par celle d’une brève réflexion sur une définition du Flâneur par Laroussedudixneuvième siècle lui-même (On naît flâneur (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3744)

 

 

Et c’est tout !

(pour cette fois)

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