N H bis numéro sept
Enach, bisse, nue Meroe, cette …
– Mieux vaut avoir la tige verte que le vertige !
– L’un n’empêche pas l’autre
Sagesse de bistro
Eddy Thorial :
AU SORD
À L’EUEST
AU NUD
À L’OST
D U N O U V E A U !
Cinq mois depuis le dernier internetificque numéro de Nouvelles Hybrides, et cinq événements dignes de figurer dans la rubrique Actualités : le nouveau prix de l’humour enferécontretou décerné au hollandais Érasme, un petit jeune d’à peine cinq siècles qui nous libère enfin de Freud, Lacan, Foucault, Deleuze et leur invraisemblablissime avatar onfrayicque en renouvelant complètement la philosophie de la folie et conséquemment de tout ce qui croit n’être pas elle (Le prix Enferécontretou à Érasme http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3064) ; les étonnements de notre rédakchef à un opéra incongru sur la vie d’Akhmatova (Akhmatova / Opéra http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3191) ; des réflexions un peu ironiques sur la très peu ironique pléïadisation d’un ironiste (Un peu trop sérieuse himmalayisation d’un ironiste http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3177) ; la célébration très emphatique du dernier cours donné par le capitaine de la Berlu, qui ne semble pas en être exagérément affecté (Comment le Capitaine entra dans son âge d’or http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3228) ; un appel à la vigilance contre les vols de fourrage dans des endroits auxquels on oublie souvent de penser sous ce rapport (Vols de fourrage : soyez vigilants ! http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3287)
Côté éditions, dans la rubrique Éditions du Céphalophore entêté (qui sera très prochainement équipée d’un système paypal), un seul titre, qui est une réédition, nettement améliorée, du Manuel du chasseur de livres monstres, d’Esteban Hornwine (Encore Le Chasseur de Livres Monstres, avec son Manuel http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3218 )
Dans la rubrique Expositions, plusieurs articles consistants à propos d’expositions ou de performances : de Philippe Vacher, artiste constructivo-déconstructiviste, au Château d’eau de Bourges (Du mouvement et de l’immobilité du Château d’eau de Bourges http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3091) ; de Jean-Marc Scanreigh, à Nîmes (Un dompteur de monstres dans la bibliothèque http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3198&cpage=1#comment-783) ; de Julien Blaine, poète rétro-futuriste très (trop ?) énergique, au futur centre de poésie de la région Centre du Magny (Nouvelle tentative de Julien Blaine pour communiquer avec des animaux (gros) avec des mots (normaux) http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3252) ; d’Odilon Redon, au Grand Palais (Les céphaloaphorismes de Redon l’entêté http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3233). Cette exposition semble avoir beaucoup frappé également Hermann Krankwein, le critique d’(h)art de La Berlu, qui y a consacré un long article, et en aurait un deuxième en préparation (Redon voyant invoyable : Lettre sur l’invisibilité des oeuvres visionnaires à l’usage des néo-aveugleshttp://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3196). Il y a aussi une étude œuvres à l’appui sur Burlingue, dessinateur burlesque qui ose ne pas cacher sa gaieté et sait la communiquer en continuant la tradition interrompue depuis le XVIIIe siècle des ornements « grottesques » (Burli burla loa loa http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3130). Comme Burlingue a l’étrange violon d’Ingres de … penser – disons, pour ne pas froisser sa modestie, « pensoter » ou « penscher » -, et que le collectionneur de Penchées sauvages de La Berlu – qui a, je peux bien trahir ce qui n’est plus un secret pour personne, le même penchant – a trouvé beaucoup de ses aphorismes intéressants, il (le collectionneur) leur a consacré déjà trois articles, et il semble bien avoir l’intention d’en publier d’autres … (Le deuxième bureau de Burlinguehttp://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3120 – Deuxième BB 2 http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3128 – Variations berluïficques sur des penschées burlinguées http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3181)
Quelques Choses vues, plus ou encore plus extraordinaires : une curiosité vénitienne humide (Le jour du baigneur http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3036) ; une nouvelle définition de la bourgeoisie (Stationnement interdit des deux côtés http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3039) ; un hénaurme escroc pris en flagrant délit (Ayez pitié d’un pauvre aveugle ! http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3042) ; la preuve de l’existence d’au moins une librairie laïque en France (Librairie Laïque http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3183) et le téléphone de Ben-Hur ! (le téléphone de Ben Hur http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3235). On trouve aussi des chose vues dans la rubrique Rencontres du 4ème type : un ordinateur moule à gaufres (gaufré de la princessehttp://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3067) ; un paon bleu, qui a fait sa madeleine (Paon bleu http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3170) ou une version actualisée de la Cendrillon de Disney, avec des acteurs tellement vrais qu’ils ne sont même pas comédiens (une nouvelle version de Cendrillon http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3186).
Dans la même rubrique, on trouve aussi des « choses lues » comme une note sur la timidité de Cami (Camidité http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3259), une publicité pour des pouvoirs magiques très exceptionnels (La revanche des télépathes http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3173) ou un mail faisant état de la sollicitude d’une « femme solitude » (une femme solitude http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3055). Autre « chose lue », beaucoup plus conséquente, dans la rubrique Bibliothèque de neige : un livre du très kenophile Claude Meunier, auquel le bonhomme qui garde la bibliothèque a consacré un article à faire fondre les glaciers les plus obstinés (Roulez-vous dans cette farine ! http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3076)
L’académie pour la rectification du passé a beaucoup travaillé , rétablissant la vérité sur la mort de Napoléon (Naples Odéon Aigues mortes Acétylène http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3071), établissant que Mona Lisa était bien une femme (Mona Lisa était bien une femme http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3073 – Une vue vraiment radiographique de Mona Lisa ?http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3081), retrouvant une œuvre de Land Art bien avant la lettre au fond d’un lac suisse (Lanne d’Art à l’époque de Guillaume Tell http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3089), et formulant quelques théorèmes sur les mathématiques du temps dans le Temps (Dans le grand salon du Temps, http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3123)
L’institut des sciences à peu près n’a pas chômé non plus, travaillant en particulier sur la question controversée des rapports entre les poulets et les hommes (des poulets et des hommes http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3163 – Désormais, si quelqu’un vous dit http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3167) et sur celles, liées, de l’absence de peur des enfants et des mauvais exemples que nous leur donnons (Quelques riens dont les enfants n’ont pas peur http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3269 – Ne donne-t-on que de bons exemples aux enfants ? http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3290)
La rencontre de Saint Gapour en personne (et en T shirt) a inspiré à Odile Krok, notre nouveau barde, une très lyrique et peut-être pas si absurde ballade paronomastiquée avec des saints, des seins, des cinq et quelques autres personnages plus ou moins enceints (Ballade des cinq saints et des seins assassins http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3266)
Enfin, dans la rubrique plus grave intitulé Desolation row, plusieurs longs poèmes élégiaques, dont les titres sont peut-être suffisamment éloquents : Le cauchemar d’un professeur http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3053 ; Rêveries du mort en balade & du papillon dans son scaphandre http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3059 ; Redon avait raison http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3189 ; Fin du Feu http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3231
Et voilà ! Fin de l’éditorial sommaire
(eh ! je vais pouvoir changer de nom !)
Bonne (re)lect–gard ure !
(et n’hésitez pas à nous faire part de vos approbations
voire de vos enthousiasmes
– si, si, l’espèce réceptive n’a pas encore complètement disparu –
ou même de vos remarques critiques,
(en respectant une proportion de l’ordre de
80% d’enthousiasme
20% de rabajoaceries,
s’îlevouplè))