Histoire

Décembre 2002

On est homme & femme & ours & sperluette & roue de bicyclette & noyé à contre-courant & … On est frannois, belgespavaque, franberrygon, italèquaise, austraque, honglais, frantoslomandglais, israçais, franrabe, portufranbère, fritaltchèque, frantchèque, 100 pour 100 alsacien, normanglosaxon, isranglais, irlétazuniste, … à surnager quelque part dans la melting potée. On est froimage & désert & hante raie & plus ou moins bien imprimée sortie & plat de résistance & résistance sans plat & stances & … On est, par exemple, liseur & regardeur & polyglotte (mal) & philosopheux & pohète & écriveux & (h)artiste & crie tics & faisseur d’aise thétique & tradducteur & collagiste & facteur de livres monstres & amateur professionnel & professionnel dilettante & mari – père sans vocation & … On est, les jours chronologiquement corrects, antique décadent byzantin médiéval rhétorique maniériste emblématique baroque classique humoresque romantique réaliste naturaliste hydropathe symboliste primitiviste expressionniste futuriste aveniriste abstrait dadaïste constructiviste surnaturaliste surréaliste lettriste abstrait lyrique art brut concrétiste pop nouveau réaliste oulipiste situationniste lieucommuniste souréaliste homardiste … On hallucine des licornes qui en ont 20 (au moins) et quand on voit un mouton à cinq pattes on s’étonne : – seulement ? On trouve que c’est assez mal facile d’être tout cela à la fois, mais la pas-du-tout consentante Société en rajoute, Se rajoute, en vous soustrayant : il faudrait n’être que ce qu’Elle vous demande d’être, jouer consciencieusement les deux ou trois rôles pour lesquels Elle vous paie, et pour le reste il y a le « net », la télé, le ciné, les romans ou les psys. Ce que vous proposez est trop ci, pas assez ça, votre travail n’entre pas dans le profil, nos lecteurs préfèrent plus court, nos spectateurs ne comprendront pas, sans dialogues votre pièce serait tout à fait bien, nous sommes un journal grand public, … cher petit public On se dit que parmi tous ces lecteurs et regardeurs que les éditeurs et responsables culturels de tous médiatiques poils vous aident si consciencieusement à ne jamais trouver, il y en a sans doute qui n’auraient pas eu besoin de label et auraient aimé vos idées telles quelles, sans les comparer à un quelconque modèle, on en connaît même qui aiment d’autant plus les nouveautés qu’elles n’ont pas de modèle

CAEDJOQB 1ère classe CAEDJOQB 2ème classe CAEDJOQB 3ème classe
(candidat à eau) (candidat à roues) (candidat à air)

On pense qu’en guise de bouteille à la mer une association serait peut-être la solution, une association qui éditerait des choses partout ailleurs impubliables et dans laquelle les polycéphales hors profil de tous les pays pourraient se reconnaître. Comment la nommer ? L’image du mouton à cinq pattes, excusée de son peu et vaguement extra – terrestrialisée, pourrait faire l’affaire. Et comment nommer la maison d’édition qui en sera la principale émanation ? Le patronage doré de Saint Denis et de ses collègues porteurs de tête (la leur, c’est plus prudent) ne sera pas de trop. Donc, en ce mitan de l’an 2002 du calendrier vulgaire, que commencent à être : 1. L’OVNI quintupède, association dédaignant les buts lucratifs 2. Les éditions du Céphalophore entêté – Fort bien, mais comment recevoir un brevet de quintupédie ovnique ? (comment devenir membre de cette nouvelle association ?) – les autorités constituantes d’icelle n’ont pas encore déterminé la nature des épreuves, mais dans leur grande bonté et en s’inspirant librement de l’exemple de la vente, par une association plus ancienne, de bouts de papiers supposés abuser les juges de l’au-delà sur les fautes commises dans l’en -deçà, elles ont prévu la possibilité pour le potentiel candidat d’acheter un Certificat d’Aptitude à Espérer Devenir un Jour Ovni Quintupède Breveté (en sigle : CAEDJOQB), renouvelable d’année en année. Les bénéfices terrestres et immédiats de tels certificats sont : a) des informations régulières sur les publications des Éditions du céphalophore entêté ou d’autres puissances éditoriales spirituellement circumvoisines, et sur les manifestations organisées par l’association (expositions, journées d’étude) b) des réductions sur ces publications c) une invitation à la fête annuelle de l’OVNI quintupède (consommation plus ou moins rituelle de mouton à quatre pattes, autrement dite « assemblée générale ») qui se tiendra chaque année dans la deuxième quinzaine de mai, à Châteauroux, au siège de l’association d) à l’occasion de la chute de l’année précédente dans la suivante, des vœux très originaux – Comment jouir de tous ces mirifiques avantages ? – en remplissant le

Bulletin d’adhésion ci-dessous sis, et en le renvoyant à :

L’OVNI quintupède, 

84 rue Montaigne 

36000 CHÂTEAUROUX

en compagnie d’un chèque non moins rempli

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Décembre 2003

Vers la fin de l’an de Grâce à éclipses généralement connu sous le nom de 2003 (que d’0 !), l’Ovni quintupède de passage sur une de ses cinquièmes pattes se souvient de sa sensationnelle existence, aussi associationnelle qu’ascensionnelle, et éprouve le besoin substitustatutaire (il avait prévu une annuelle assemblée générale en forme de méchoui : mé non) de faire part à ses quintupédovniques compagnons d’aventure de ce qu’en un an, avec leur aide, il a fait. Bien que coiffé préventivement de la couronne de l’autosatisfaction, il a l’impression que ce n’est pas grand-chose, mais se dit qu’une rétrospection consciencieuse révèlera peut-être de l’oublié du genre pas si négligeable. Le gros morceau aura étéNouvelles hybrides, revue d’(h)art incontemporain, dont le premier numéro (centré sur la question très 5-ovnique des « livres monstres », 5 ou 6 contributeurs plus ou moins volontaires, 72 pages, 200 exemplaires) est paru début juillet, et dont le second (centré sur la non moins 5-ovnique question des monstres imaginaires et sur un hommage à Grandville, une vingtaine de contributeurs tératopoètes tout à fait volontaires [dont plusieurs détenteurs de Certificat d’Aptitude à Espérer Devenir un Jour Ovni Quintupède Breveté] , 80 pages environ, 200 exemplaires) devrait paraître en janvier 2004. En matière de livres, l’activité de notre émanation éditoriale, les Éditions du Céphalophore entêté, aura été assez limitée, puisque deux titres seulement : – le Catalogue 2002 d’Elias farès éditeur, d’Elias Farès, un petit cahier de 24 pages présentant des livres dont la seule description laisse rêveur (ce qui est heureux, car leur existence semble peu probable), format A5, fac-similé par photocopie, 100 exemplaires – le Dictionnaire des non propres, de Sylvie Maille, où l’on trouvera les définitions corrigées à l’usage des martiens de quelques mots fondamentaux, un petit livre de 64 pages, format 17,2.12 cm, dos cousu – collé, impression jet d’encre sur papier parcheminé ou marbré, 100 exemplaires. Côté conférences, expositions, colloques, nous avons bien organisé une nouvelle journée d’étude sur les livres monstres au Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis, le 14 mai, journée à laquelle nous avions convié tous les détenteurs de CAEDJOQB, mais aucun n’a pu venir, non plus que certains intervenants et la quasi-totalité de l’audience pressentie, car les dieux eRaTéPistes et SeNeCeFistes, pour quelque raison encore non élucidée, étaient contre nous. Mais on pourra savoir ce qui ce jour là à Saint Denis s’est dit, car nous comptons en publier, dans le n°3 de Nouvelles Hybrides, les Inactes (c’est-à-dire les actes augmentés de ce qui aurait dû être dit comme des réflexions suscitées par ce qui a été dit, et diminués du non mémorable).

Tout ça fait un premier bilan un peu blanc, mais ce n’est après tout qu’un début, et c’est peut-être en 5-ovniant qu’on devient 5-ovneron, donc : continuons ! Et que recevront cette année, outre un Certificat d’Aptitude à Espérer Devenir un Jour Ovni Quintupède Breveté, ceux qui (re)deviendront membres de notre association ? Des informations sur nos activités, des invitations aux soirées de lancement de nouvelles publications que nous ne manquerons pas d’organiser, des réductions sur les dites publications, des vœux de nouvelan 13 originOs mais surtout, immédiatement, une généreuse et très neuve anthologie de haut humour qui, à en croire l’écriveur de ces lignes, vient enfin commencer à combler le vide d’après l’Anthologie de l’humour noir d’André Breton. Titre : Petites formes sombres. Textes, choisis et présentés par Yves Caro et Frédéric Déjean, de Sterne, Swift, Lichtenberg, Panizza, Villiers de l’Isle Adam, Jarry, Fénéon, Bloy, Cravan, Rigaut, Marinetti, Oswald de Andrade, Rostopchine, Dostoïevski, Boulgakov, Harms, Lewis Carroll, Pessoa, Brautigan, Kafka, Walser, Guillevic, Daumal, Mariën, Chaval, Benchley, Frédérique, Topor, Bierce, Stevenson, encore Sterne, avec considérations appendiculaires de François Bazzoli, Guillaume Dégé et Etienne Cornevin. Éditeur : Apagogistes associés. 430 pages. Le prix prévu, avant que l’éditeur ne se dissocie, était de 23 euros, et donc … vous n’aurez peut-être pas besoin de sortir vos calculettes pour conclure que le Père Noël en noir (brut ?) n’est pas mal non plus.

Décembre 2004

L’heure sonne, pour la troisième fois, de la désagréable rime fin de l’an / bilan, et le Martien à 5 pattes, en la personne de son président, s’apprête, rituellement, à se demander, à l’intention de ses polypodiques compagnons de fortune ou d’infortune, ce qu’il a fait de ce segment de sa vie, non sans accompagnement de signes extérieurs de perplexité (consommation abusive de champagne, grattage de la face crânienne sud). Une fois de plus c’est l’antipathique camarade Pagranchoz qui candidate le premier au rôle de reflet, mais Fopachariékanmêm courageusement (quoiqu’un peu rhétoriquement) s’interpose : – « N’est-ce rien d’avoir fait deux nouveaux numéros de Nouvelles Hybrides, dont l’un a été le seul à rendre hommage à Grandville, pour le 200ème anniversaire de sa naissance, en posant les bases d’une très-nécessaire quoique très-improbable Tératologie poétique, et dont l’autre à renouvelé complètement les réflexions sur Daumal, Torma et la pataphysique ? N’est-ce rien d’avoir donné l’occasion à notre éléphantologue national de commencer à divulguer une infime partie de son immense savoir sur son gros animal favori ? N’est-ce rien d’avoir organisé une troisième journée d’étude sur ces chefs d’œuvre de toutàlenverisme poético-artistico-humoristique qu’Esteban Hornwine nomme « livres monstres » ? N’est-ce rien d’avoir inventé la poésie learique de langue française, et son poète ? N’est-ce rien d’avoir assuré la promotion du méchoui 5pèdique dans un salon de gastronomie périodique où la plupart des chefs concurrents ne proposaient que de la reviande à trois pattes et demie ? » – Certes, certes, et tu peux ajouter que le n°4 de Nouvelles Hybrides, centré sur l’étrange idée, née d’un dessin de Guillaume Dégé, d’une « échelle à mesurer le poids de la grâce », est assez avancé pour que je puisse raisonnablement espérer le sortir fin février, mais : l’accueil fait à ces propositions a souvent été décevant, de la part surtout de certains amis ou connaissances dont j’aurais juré qu’ils y trouveraient leur pitance spirituelle ; le catalogue de livres des Éditions du Céphalophore entêté n’a pas été augmenté d’un seul titre ; l’équilibre des comptes est loin d’être atteint, les débours excèdent toujours largement les rentrées ; j’ai renoncé une fois de plus à organiser la « fête annuelle de l’OVNI quintupède » qui devait, selon les statuts (que je n’ai toujours pas modifiés), se tenir chaque année dans la deuxième quinzaine de Mai, à Châteauroux, au siège de l’association – Alors ? – Je vais me résoudre à la banalité de compenser un bilan insatisfaisant par de bonnes résolutions :

L’Ovni quintupède, association à but créatif, visant à donner un espace vital à des « œuvres de l’esprit » qui tiennent à la fois de l’art, de la poésie, de la philosophie, de la critique, de l’humour et de la déconnade, entame sa troisième année d’existence avec de nombreux projets :

– plusieurs livres : Les métamorphoses de Maître Hadliz, de Ladislav Novak ; Allo ?, de Lucie Moisan ; Addenda soukhés à la Zoologie fantastique, d’Élodie Pacaud ; Notre nain quotidien, de M. Adman Adam, avec des dessins de Guillaume Dégé ; Les vraies zaventures du petit jais-zut, compte de no-well, par Pascal Varejka : Petite apologie de la peinture et autres textes, de Rudolf Fila ; Les monstres dans la grotte dorée et leurs avatars à l’air libre, d’Etienne Cornevin ; Les plis de la robe de la vierge, anthologie de poésie philosophique brute ; Paçages, ou L’hôtel du champ de l’image, de Malcolm Bichtenlerg – les n° 4 et 5 de Nouvelles Hybrides (qui devrait contenir les Inactes de la journée d’étude sur les livres monstres par collages qui s’est tenue l’an dernier) – une nouvelle journée d’étude sur les livres monstres, centrée probablement sur les livres du Daily Bul et sur ceux de Fabienne Yvert,des soirées de présentation de toutes ces publications, à Bordeaux, Nîmes, Paris, Liège et Marseille.

Votre soutien poétique (contributions), intellectuel (discussions constructives), moral (remerciements, félicitations : l’OVNI quintupède, contrairement à ce que certains semblent croire, préfère les compliments aux critiques), pratique (aide pour salons, diffusion, réalisation de livres) et, si vous en avez les moyens, phynancier, est plus que jamais nécessaire. À quels avantages vous ouvre-t’il l’accès ? Aucune déduction d’impôt (malgré l’utilité publique évidente de l’association), mais, outre un splendide Certificat d’Aptitude à Espérer Devenir Un Jour Ovni Quintupède Breveté, paraphé par le Président de l’association lui-même, des réductions substantielles sur les publications, des invitations aux ovni5pédiques manifestations, des vœux très originaux et, cette année, un petit livre carré sur l’humour quadri-dimensionnel de Marcel Duchamp, écrit carrément par le même camarade Président et édité par l’École des Beaux-Arts de Nîmes.

Décembre 2005

Le nom d’ « ovni quintupède », par la pathétique polypatticité qu’il évoque, pourrait inciter à imaginer l’être un peu étrange qu’il désigne sous l’aspect d’un octopus soustrait de trois de ses tentacules. Ce serait une vision erronée. Un céphalophore est certes une sorte de mouton à cinq pattes, mais seule une parenté onomastique assez lâche le lie aux céphalopodes, qui méprisent l’usage du cou comme du tronc, ignorent la distinction des bras et des jambes et ne respectent que très approximativement les limitations du nombre des membres inférieurs à 2 (ou 3, selon certains auteurs). De même qu’une métaphore porte son méta, un sémaphore son séma, ou une amphore son am, un céphalophore, comme même les faibles en thème grec ne devraient pas avoir de mal à le comprendre, porte sa tête. Certains, désignés généralement comme « mélancoliques » et peu ennemis des solutions de facilité, se contentent de l’appuyer sur leur main, selon une des 67 manières dénombrées par Lichtenberg : on peut reprocher à ce style – plaisant – de port de tête, de préserver l’illusion qu’on l’a encore toute, et sienne. D’autres, décollés de fraîche date, la portent devant eux, comme un trésor, avec un air compassé, et font un petit tour, jusqu’à Saint-Denis par exemple, avant d’aller s’allonger dans une tombe et de la remettre en position réglementaire. Mais le céphalophore moderne est moins hiératique : tout se passe comme si, se conformant au proverbe une de perdue dix de retrouvées, il en essayait d’autres, les combinait ou en inventait de nouvelles, avec lesquelles il jongle et joue à toutes sortes de jeux de balle. Quel est donc le but obscur qu’il poursuit ? En guise de réponse à ce genre de question, la plupart des guillotinés éludent en un clin d’œil, « bottent en touche » : le céphalophore entêté, lui, sait bien qu’il s’agit d’éviter la mélancolique mélasse ou, en termes spinozistes (car il baragouine aussi la langue des philosophes) de retrouver quelquefois l’impression de la plénitude de l‘être en persévérant dans les infinies jouissances de l’être autre, dont le non être n’est qu’une succursale. Comme tout un chacun il se demande par moments où il avait la tête, mais lui se pose la question au présent, et beaucoup plus fréquemment qu’il n’est coutume. Alors il écrit, des trucs où l’on distingue mal la queue de la tête, et comme aucun éditeur censément sérieux ne veut de ces « ça », il les publie lui-même, et d’autres livres de même tonneau, aux Éditions qui portent son nom.

Mais revenons à nos 5pattiques moutonsssss. Le têtu porte-tête, qu’a-t’il réussi à faire de cette année ? Pas grand chose, une fois de plus : un nouveau n° de Nouvelles Hybrides, une journée d’étude sur les livres monstres « comme pour enfants » (dont les inactes alimenteront le n°7, au plus tôt dans un an !), quelques conférences, trois petits livres, très substantiels certes, mais tirés chacun à une centaine d’exemplaires (qu’assez peu d’ovniquintupédistes, curieusement, ont commandé), d’assez nombreux collages, en guise de vœux de Nouvel An, et … c’est tout. What ebahôte les projets de l’an dernier ? J’ai fini de traduire Les métamorphoses de Maître Hadliz, de Ladislav Novak, mais c’est Brigitte Rax, qui va les mettre en livre, aux Éditions Clémence Hiver, bien mieux que je ne saurais faire. Addenda soukhés à la Zoologie fantastique, d’Élodie Pacaud, Les vraies zaventures du petit jais-zut, compte de no-well, par Pascal Varejka, Petite apologie de la peinture et autres textes, de Rudolf Fila, Les monstres dans la grotte dorée et leurs avatars à l’air libre, d’Etienne Cornevin, Les plis de la robe de la vierge, anthologie de poésie philosophique brute, Paçages, ou L’hôtel du champ de l’image, de Malcolm Bichtenlerg ont dû être remis à cette année, ainsi que le n° 5 de Nouvelles Hybrides (qui devrait être prêt à imprimer fin février). Notre nain quotidien, de M. Adman Adam, avec des dessins de Guillaume Dégé, dont j’annonçai la sortie imminente en décembre 2004, est paru début décembre 2005 ! Les Allumettes de Vincent Puente et Like Haïkes d’Evin Nore sont de bien bels et bons livres, mais qui n’étaient pas sur le plan ovniquinquénal. La journée d’étude sur les livres monstres a eu lieu, avec Elizabeth Lortic, David Lesimple, Paul Cox, Guillaume Dégé, Sophie Dutertre, Fabienne Yvert, Etienne Cornevin, et participants comme auditeurs semblent en avoir été contents. Je vais essayer d’en organiser encore une, sur le thème cette fois-ci des livres monstres burlesques, où je compte inviter (mais ils ne le savent pas encore) John Crombie, André Balthazar, Roland Breucker, Guillaume Dégé et Vincent Puente (Inactes dans le n°9 de Nouvelles Hybrides ! si le céphalophore n’a pas cessé de céphalophorer et céphalophosphorer d’ici là …). Des séances de présentations de toutes ces merveilles qui ont pu avoir lieu, grâce à la complicité d’Alain Comte à Paris, Christophe Henrion à Reims et Madame Potard à Châteauroux, seules celles de Paris étaient apparatchikement correctes. Pour 2006, un seul rendez-vous est prévu : à Bruxelles, le Samedi 18 février, au stand du Daily Bul où Jacqueline Balthazar nous a fait l’amitié de nous inviter. Vous serez bien sûr informés si d’autres occasions de rencontres se précisent.

Pour la partie conclusive, peu imprévisible, de ce genre de prospectus, je reprendrai, avec de minimes changements, ce que j ‘écrivais l’année dernière : votre soutien poétique, intellectuel (NH5 comprendra une sorte de « Courrier des lecteurs », mais en général les « retours », même critiques, sont très utiles, pour que chaque n° soit encore plus impeccable que le précédent), moral (à trop longtemps porter sa tête on s’expose à croire qu’on l’a perdue, si personne ne vient vous rappeler qu’il n’en est rien, que ce sont plutôt ceux qui croient avoir la tête sur les épaules à qui il manque quelque chose), pratique, « publicitaire » (si vous aimez nos publications, parlez-en à vos amis, offrez-les, faîtes-les commander par des bibliothèques) et, si vous en avez les moyens, phynancier, est extrêmement bienvenu. À quels avantages vous ouvre-t’il l’accès ? Aucune déduction d’impôt (malgré l’utilité publique évidente de l’association), mais, outre un splendide Certificat d’Aptitude à Espérer Devenir Un Jour Ovni Quintupède Breveté, paraphé par le Président de l’association lui-même, des réductions substantielles sur les publications, des invitations aux ovni5pédiques manifestations, l’envoi par courriel ou courrier de diverses élucubrations primesautières du céphalophore, et des vœux très originaux.

Décembre 2006

L’association est mise en jachère pour 2007

Association Loi du 1er juillet 1901, déclarée à la Préfecture de l’Indre le 3 décembre 2001, annoncée comme OMNI quintupède au Journal officiel du 22 décembre 2001, et telle que voulue par ses fondateurs au Journal officiel du 2 février 2002.

Objet : faire connaître, par le moyen d’expositions, de colloques ou de publications, des réflexions et créations qui relèvent à la fois de la poésie, de la philosophie, de l’art, de l’illustration ou de l’édition, et sont de ce fait inclassables – A cette fin, fonder et animer une maison d’édition baptisée Éditions du Céphalophore entêté