Un auteur de théâtre morave, Arnošt Goldflam, avait eu dans les années 80 la possibilité de passer quelques jours à Paris, et il en était revenu très lyrique sur les beautés des trottoirs et des rues. Mais il avait soigneusement évité tous les lieux touristiques. Il y a comme ça des gens qui préfèrent regarder le sol ou les murs des villes, et y trouvent quelquefois des merveilles. Dubuffet était quelqu’un comme ça, et Tàpies. Bien plus tard, et consciente de l’exemple de ces grands artistes, Katarina Sokolová s’est mise à photographier ses trouvailles (Cf http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4966 et http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4984), et aujourd’hui j’apprend que Florence Jaillet, qui a commissarisé à Lyon l’an dernier une très belle exposition du grand maître de l’abstraction typographique Eduard Ovčáček(un morave lui-aussi), a un « blog » sur lequel elle met des photos de ce qui a fait trébucher son oeil. L’adresse est solsolblog.wordpress.com. Les quelques clichés qui précèdent ne sont qu’une toute petite partie de ce que vous y trouverez.