Sous le titre Célébration de la peinture (les organisateurs auraient pu ajouter « et du désir« ), on peut voir à Bratislava, au palais Pálffy, de nombreux tableaux de Rudolf Fila (19.7.1932 – 11.2.2015)*. Si vous voulez précéder la postérité en vous persuadant dès maintenant et de visu, avec la collaboration de votre conscience critique critique, qu’il s’agit tout simplement d’un des plus grands peintres de notre temps, n’hésitez pas à faire le voyage, Bratislava n’est après tout qu’à une journée de route ou deux heures de vol de Paris. Vous avez jusqu’au 5 juin (celles et ceux qui sont sujets au syndrome de Stendhal feraient mieux de se faire accompagner).
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nous y sommes (photo Ján Šuba)
on brûle ! (Photo Ján Šuba)
Le visage de la Gorgone (Hommage au Caravage, 1977) (Photo GMB)
Le fil d’Ariane, 1973 (photo GMB)
Trinitaires, 1966 (photo GMB)
Évasion, 1990 (photo Ján Šuba)
Sur le nez et sur le menton, 1990 (photo Ján Šuba)
Surpeinture, 1991 (photo Ján Šuba)
doigt montrant une autre sorte de lune, peinte (photo Ján Šuba)
(on rappelle aux idiots qu’ils doivent regarder le doigt; les sages le fourrent dans l’oeil)
Fleurie ? (titre et année en attente) (Photo Ján Šuba)
Rudolf Fila dans son atelier, 2010 (photo SME)
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* en tapant Rudolf Fila dans le cartouche de recherche sur la page d’accueil du site de Nouvelles Hybrides, vous trouverez pas mal de choses. Par exemple : Rudolf Fila ne nous réveillera plus (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=8631), La poésie devrait être faite par tous (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=8646), Petite apologie de la peinture (très modérément impartiale) (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=8642) ou Bonnard/Fila (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=9647).