Comme elle consiste à s’intéresser aux impressions fausses (Boris Vian écrivait « fosses ») et qu’elle n’a pas rien à voir avec l’humour, on pourrait, peut-être, nommer (h)impressionnisme cette sympathique perversion du réalisme photographique qui cherche systématiquement des apparences qui imposent une interprétation impossible. Donc peu probable. En voici, quoi qu’il en soit, quelques exemples himpressionnants (pas toujours très légers). Certains d’entre eux, à signal de rire incorporé, remontent au grand jour anonyme du hors-temps de la Toile, mais tous nous ont été transmis par Laurent Chapellier, auquel tous les membres de l’équipage de La Berlu tireraient volontiers leur chapeau, s’ils utilisaient encore ce genre de prolongement céphalique chronexotique.

 

Batstork ? (« Batcigogne » un peu cogne)

une suppositoirisation un peu grosse (PB suggère « ravitaillement en vol » ou « purge supersonique »)

Hogarth et Escher n’ont pas le monopole de ce genre de paradoxe

Ce qui arrive avec les chats en kit

et avec les chevaux

et avec les hommes

de quoi se pendre

La sainte Bernarde arrivera peut-être à temps

pas très vache

même les images

sont sensibles aux chatouilles

coup de pied au Q pas perdu

le premier chat à s’intéresser à un écran